Formation : Europe

Les grandes dates de l’Union Européenne

L'Union européenne s’est construite progressivement depuis 60 ans.

18 avril 1951 : création de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier)

25 mars 1957 : Deux traités sont signés à Rome : la République fédérale d’Allemagne (RFA), la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Le premier traité institue la Communauté économique européenne (CEE), qui a pour but la mise en place d’un marché commun, et le second la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA) dite Euratom.

1er juillet 1968 : réalisation de l’Union douanière entre les Six

1er janvier 1973 : l’Europe des Neuf avec l’adhésion du Danemark, du Royaume-Uni et de l’Irlande.

1er janvier 1981 : Une Europe à Dix avec l’entrée de la Grèce

14 juin 1985 : signature des accords de Schengen
La France, la RFA, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg signent à Schengen des accords prévoyant la suppression progressive des frontières entre ces États et la libre circulation des personnes.

1er janvier 1986 : l’Europe des Douze avec l’arrivée de l’Espagne et du Portugal.

17 et 28 février 1986 : signature de l’Acte unique européen Il fixe l’échéance pour la réalisation du marché intérieur unique au 31 décembre 1992. Celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 1993.

7 février 1992 : création de l’Union européenne, la CEE devient la CE
À Maastricht, est signé en février le traité sur l’Union européenne. Celle-ci se constitue de 3 piliers : les Communautés (CECA, CE, CEEA), la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), la coopération en matière de justice et d’affaires intérieures (JAI). Par ailleurs, la CEE devient la Communauté européenne (CE).
Dans ce traité de Maastricht, une citoyenneté européenne est instituée, les pouvoirs du Parlement européen sont renforcés, et l’Union économique et monétaire (UEM) est lancée. Le traité de Maastricht entre en vigueur le 1er novembre 1993.

1er janvier 1995 : l’Europe des Quinze avec l’entrée de l’Autriche, la Finlande, et de la Suède dans l’Union européenne (UE).

2 octobre 1997 : signature du traité d’Amsterdam
La Communauté européenne acquiert de nouveaux domaines de compétence. Le traité entre en vigueur le 1er mai 1999.

1er janvier 1999 : l’euro devient la monnaie unique de 11 des États membres

26 février 2001 : signature du traité de Nice instituant la Communauté européenne (TCE). Ce traité devait permettre d’assurer un bon fonctionnement des institutions européennes

1er mai 2004 : une Europe à Vingt-cinq Il s’agit de Chypre, de l’Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Slovénie.

29 mai-1er juin 2005 : la France et les Pays-Bas disent « non » au projet de Constitution européenne

Le 29 mai 2005, les Français sont appelés à se prononcer par référendum pour ratifier le traité établissant une Constitution pour l’Europe. Ils le rejettent par 54,67 % des voix. Le débat a été très nourri et la participation électorale forte (69,37 % des électeurs).

1er janvier 2007 : une Europe à Vingt-sept avec la Roumanie et la Bulgarie
13 décembre 2007 : signature du traité simplifié de Lisbonne
2012 : Le traité budgétaire européen (TSCG) fixe des règles d’équilibre budgétaire à travers des dispositions contraignantes et permanentes.


Les revendications d’Un Monde d’Avance sur l’Europe :
- une union bancaire intégrée pour contrôler les banques, garantir les dépôts et résoudre les crises sans faire payer à nouveau les contribuables.

- une union budgétaire, au sein de laquelle le sérieux budgétaire des Etats membres s’accompagne d’un soutien au développement durable à l’échelle européenne. Cette union doit être dotée d’une capacité budgétaire alimentée par de nouvelles ressources propres. Leur affectation doit être débattue dans le cadre de la méthode communautaire, seule garante de la solidarité entre les 27 Etats membres.

- un véritable saut démocratique sans lequel les transferts de souveraineté continueront à être vécus par nos concitoyens comme un autant de pouvoirs confisqué par des bureaucrates. Il faut donc que le Parlement, acteur principal de la démocratie représentative, intervienne à chaque étape du semestre européen. Il faut que le Parlement soit associé au fonctionnement du MES. Il faut que le Parlement puisse contrôler la Troïka, surtout lorsque le FMI lui-même avoue qu’elle s’est lourdement trompée.

- et, enfin le plus important, un pilier social qui garantisse des normes salariales évitant que les réformes structurelles ne provoquent une spirale récessioniste. Un pilier social qui évite que la discipline budgétaire ne réduise la qualité des services publics et de la protection sociale. Un pilier social qui favorise l’intégration des jeunes sur le marché du travail et l’accès au logement pour tous. Un pilier social qui rassure nos concitoyens, pour qui l’Europe est synonyme de sauvetage des banques, d’un côté, mais d’aggravation de la situation du plus grand nombre de l’autre côté.

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